En lien avec mon précédent article dans lequel je vous annonçais le décès de Colette, cet article de l’Institut Hippocrate m’a semblé tout à fait adapté, particulièrement en ces temps troublés, générateurs de beaucoup de stress pour nombre d’entre nous. En voici la traduction :
Nous sommes constamment protégés par notre système immunitaire, contre les envahisseurs que sont les bactéries, les virus, les champignons et les toxines. Mais ils ne sont pas les seuls à attaquer ou en tout cas affaiblir notre système immunitaire.
Nos pensées (et un grand nombre de ces pensées sont inconscientes) et nos émotions affectent aussi notre système de défense.
Un groupe de scientifiques de l’Université de Harvard a découvert que si des personnes en bonne santé se remémoraient un évènement pendant lequel ils avaient ressenti de la colère, on pouvait observer une chute pendant six heures des anticorps immunoglobulines A (IgA), ceux-là même qui sont notre première ligne de défense !
La psycho-neuro-immunilogie, pendant les 40 dernières années, a déjà établi que nos pensées affectent notre système immunitaire.
Les chercheurs en psycho-neuro-immunologie étudient comment nos émotions et nos pensées impactent notre cerveau, nos hormones et notre système nerveux et également la capacité de notre système immunitaire à nous protéger. Ces études ont mis en évidence que des changements dans le système immunitaire et le système endocrinien créaient des changements dans notre système nerveux entrainant des changement de nos émotions.
L’étude des connexions entre l’esprit et les systèmes neuronal, immunitaire et endocrinien (hormonal) est le cœur de la discipline de psycho-neuro-immunologie. La base de cette approche est le concept que l’esprit et le corps sont inséparables.
Il s’ensuit que le stress affecte la capacité du corps à résister à la maladie. Le cerveau influence toutes sortes de processus physiologiques qu’autrefois on ne pensait pas régulés de manière centrale. Les chercheurs dans ce domaine ont découvert que des facteurs psychologiques avaient des effets sur de nombreuses maladies notamment la polyarthrite rhumatoïde, le diabète, l’hypertension, les maladies cardiaques et les maladies inflammatoires de l’intestin.
L’une des nouvelles découvertes de ce domaine de recherches, rapportée par Maier S., professeur de psychologie à l’Université du Colorado, est que ce que nous appelons maladie est un processus orchestré, conçu par le système immunitaire pour produire de l’énergie ou combattre l’infection et conserver de l’énergie, au travers de changements comportementaux. Sachant que les signaux provenant du cerveau, en particulier de l’hypothalamus, déclenchent les réponses à la maladie, Maier et ses collègues ont décortiqué la machine moléculaire. La première étape a été de savoir comment le cerveau sait qu’il y a une infection au début.
Immunologie affective : c’est un domaine de recherche interdisciplinaire relativement nouveau dédié à l’étude du lien entre les émotions, les affects et l’immunologie. Un certain nombre d’études ont montré qu’un état émotionnel déséquilibré ou au contraire renforcé peut influencer significativement la façon dont votre système immunitaire fonctionne.
D’Acquisito F. de l’Université de Roehampton à Londres, a trouvé un parallèle entre les émotions et le système immunitaire. Les émotions et les réponses immunitaires sont la manière dont une personne répond à l’environnement : elles se reflètent l’un l’autre et elles sont dynamiques et continuellement changeantes. Après plus de recherches, l’auteur a noté que vivre dans un environnement stimulant mentalement et physiquement a un effet bénéfique sur la réponse immunitaire.
Certains chercheurs actuels, comme Klaebo Reitant de l’université de Norvège, étudient la connexion entre les psychoses et le système immunitaire. « Nous savons que les personnes avec des désordres mentaux sont plus sensibles que le reste de la population aux inflammations variées dans le corps et aux problèmes de système immunitaire. Cela indique qu’une interaction existe. » a déclaré Kalebo Reitan.
Les maladies auto-immunes sont la conséquence de l’incapacité du système immunitaire de distinguer le soi du non-soi. La fonction du système immunitaire est de protéger son hôte d’un univers de microbes pathogènes, comme des bactéries, des virus, des champignons, des cellules cancéreuses, des allergènes … Le système immunitaire aide également son hôte à éliminer les substances toxiques ou allergènes qui entrent par les surfaces muqueuses.
Le rôle clé de la capacité du système immunitaire à mobiliser une réponse face à un pathogène envahissant, une toxine ou un allergène, est dans sa capacité à distinguer le soi du non-soi, mentionne D’Aquisito. L’hôte utilise à la fois des mécanismes innés et des mécanismes adaptatifs pour détecter et éliminer les microbes pathogènes et ces deux mécanismes incluent l’auto-discrimination. Les maladies auto-immunes sont causées par l’incapacité de notre système immunitaire de faire cette distinction.
Le stress chronique peut entrainer des problèmes auto-immunes : beaucoup d’étude sont montré que l’expérience du stress chronique peut faire cela au système. L. Stajanovich (de l’université de Belgrade), par exemple, explique que même si presque 50% des maladies auto-immunes sont causées par des influences génétiques, environnementales, hormonales et immunologiques, les autres 50% de maladies auto-immunes sont attribués au stress physique et psychologique.
En outre, beaucoup d’études rétrospectives, ajoute L. Stajanovich, ont montré qu’une grande proportion (plus de 80%) de patients ont mentionné un stress émotionnel inhabituel avant l’apparition de la maladie.
Un stress de long durée est aussi à l’origine d’une augmentation du risque de certains cancers indiquant que le système immunitaire a échoué. Dans une étude, un chercheur de l’université de Stanford, Dhabbar F. a mis en évidence que le stress de longue durée supprime ou dérègle les réponses immunitaires adaptatives et innées en altérant l’équilibre entre les cytokines de Type 1-type 2, induisant une inflammation chronique de bas niveau et en diminuant le nombre, la circulation et la fonction des cellules immuno-protectrices. Le stress chronique peut aussi augmenter la sensibilité à certains types de cancers en supprimant les lymphocytes T protecteurs 1 et les cellules T et en augmentant la fonction des lymphocytes T régulateurs/suppresseurs.
- la décision de ne pas fumer,
- l’engagement à faire de l’exercice,
- la qualité de notre alimentation
- et notre niveau d’optimisme.
Et l’optimisme est au moins aussi bénéfique que les autres ».
Les scientifiques ne comprennent pas encore complètement les mécanismes biologiques qui sont en fonctionnement, mais ils savent que des émotions/sentiments négatifs comme le stress, la tristesse et l’inquiétude entraîne un pic de libération d’hormone Cortisol qui en retour, affaiblit le système immunitaire.
RAWLISITC Club, mon nouveau site, accessible sur abonnement, destiné à celles et ceux qui souhaitent,
débuter en alimentation vivante,
approfondir leurs connaissances,
avoir de bonnes informations fiables sur l’alimentation vivante alcalinisante, anti-inflammatoire,
avoir un soutien sur leur chemin vers une meilleure santé holistique.