Choisir ce mode alimentaire végétalien, qui n’est pas toujours à 100% cru mais qui l’est majoritairement, inquiète souvent les aspirants, les pratiquants eux-mêmes, et souvent encore plus leurs proches, inquiets des répercussions possibles*.
Des nutriments risquent-ils de manquer ? Des déficiences ne vont-elles pas apparaître au fil des mois ou des années ? Y a-t-il un danger à supprimer tous les produits animaux (viandes, poissons) et/ou leurs sous-produits (œufs, fromages, lait…) ?
Car hélas dans notre beau pays de France la notion de végétalisme n’est pas encore véritablement intégrée, ni acceptée comme un choix « sain » ! Ça progresse…. très, très doucement, les véritables spécialistes, professionnels/thérapeutes, étant encore trop rares et pas assez médiatisés pour en faire la promotion (pour preuve, regardez les émissions culinaires télévisées
! ) et nos riches traditions gastronomiques s’y opposant furieusement…
*Surtout quand des enfants, des femmes enceintes ou allaitantes, des sportifs ou des personnes âgées sont concernés…. ce qui était, il y a encore quelques décennies, le drapeau rouge brandi par les ignorants. Désormais, les preuves sont faites : absolument tous les âges et tous les moments de la vie peuvent en tirer le plus grand profit, quand le régime est intelligemment mené (recommandation qui pourrait d’ailleurs être valable pour TOUS les modes alimentaires…).
Hélas, on peut manger des pâtes, des frites, des chips bien grasses et bien salées, de la « fausse » viande -industrielle-, du faux-fromage -industriel-, boire du Coca ou autre soda sucré… et se dire en toute bonne foi « végétalien » , mais alors ça c’est évidemment bien pire que le cas d’un omnivore qui mangerait, lui, des aliments non transformés et peut-être même Bio !
Je ne veux parler ici, avec un objectif « santé » , que d’un végétalisme basé exclusivement sur des aliments végétaux COMPLETS, non transformés ou très peu.
Une alimentation omnivore peut tout autant être déséquilibrée et déficiente qu’une alimentation végétalienne : je ne crois pas que les hôpitaux ou les cabinets médicaux soient majoritairement fréquentés par des malades végétariens ou végétaliens…

Nous avons souvent évoqué sur notre blog divers spécialistes de longue date (plusieurs décennies) de cette pratique alimentaire. Tous professionnels praticiens dont l’expérience ne peut être remise en question.
J’évoquerai ici l’une d’entre eux : Brenda Davis, une nutritionniste-diététicienne qui a été parmi quelques autres une pionnière, dans sa profession, pour faire avancer la cause du végétalisme au Canada et a été l’une des chevilles ouvrières ayant permis aux règlementations de progresser dans son pays.
Dans cet article, il s’agira donc d’un résumé des grands points dont il faut impérativement tenir compte pour éviter toute carence (ces informations sont tirées de son livre Becoming raw) :
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